📌 Billet d’humeur du vendredi 📌
14h07. J’ouvre ma lunch box. Je sors un sandwich jambon-beurre.
Une collègue s’évanouit. Une autre appelle les RH en hurlant.
Voilà comment j’ai découvert que manger était devenu un acte politique.
Quand ton assiette devient un bulletin de vote et que dire « bon appétit » est remplacé par « que la chlorophylle t’élève », on a peut-être dérapé quelque part.
Entre les amendes carbone pour un bout de saucisson et les stages de « réhabilitation carnivore », j’ai compris un truc : on confond souvent pureté alimentaire et pureté morale.
Et si on arrêtait de jouer au concours du plus vertueux ?
Parce qu’au final, derrière cette grande mascarade Instagram, on oublie l’essentiel : on a le droit d’être humains. Avec nos contradictions, nos failles, et nos fringales de 2h du matin.
Même si c’est « politiquement douteux et éthiquement discutable ».
Un petit manifeste contre le food shaming et pour le droit à l’imperfection. Parce qu’on n’est pas des algorithmes.