Étiquette : <span>HUMOUR</span>

Bienvenue dans l’ère du progrès **où même la tendresse devient un service automatisé.**

Après tout, pourquoi perdre du temps à appeler ses vieux parents quand un chatbot peut le faire à votre place, avec _votre_ voix, s’il vous plaît.
Plus besoin de supporter les anecdotes de 1954, ni cette voix qui tremble un peu trop. Pour **29,90 € par mois**, une IA simule l’affection pendant que vous simulez l’intérêt.

Et Mamie ?

T’inquiète, elle n’y voit que du feu. Elle raccroche toute attendrie, persuadée que c’était vous.

📞 _ »Allô Mamie ? C’est moi… enfin, c’est moi en version bêta, un peu de code, beaucoup d’indifférence. Vas-y, t’as 3 minutes 47 pour me parler de ta semaine à l’hospice. »_

Et si tu crois que j’exagère, lis jusqu’au bout. Spoiler : même Cupidon a été remplacé par un chatbot.

Effrayant ? Un peu.
Navrant ? Beaucoup.

BILLET D'HUMEUR

## 📌 Billet d’humeur du vendredi 📌

🧘‍♂️ Et si le silence devenait notre dernier espace de liberté ?

À l’heure où chacun “prend la parole” à tout prix, où le moindre soupçon d’avis se transforme en post “engagé” (faute d’agir vraiment dans la vraie vie) ne rien dire devient presque… un acte de résistance.

Et si, au fond, savoir se taire était l’une des dernières formes d’intelligence ?

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📌 Billet d’humeur du vendredi 📌

👔 On ne parle plus. On “storytelle”.
🧠 On ne réfléchit plus. On “refactor son thinking model”.
🚀 Et quand on ne sait plus quoi dire, on “booste la quality de ses décisions dans un world full of complexity”.

J’ai écrit une fiction. Mais vous l’avez déjà lue, sans doute entre deux réunions Zoom et un café tiède.

Un texte qui parle d’anglicismes, de jargon LinkedIn, de bulles lexicales aussi gonflées qu’un pitch de start-up au bord de la rupture.

Parce qu’à force de dire stack cognitive au lieu de réflexion, on finit par oublier… qu’on ne pense plus vraiment.

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L’intelligence artificielle ne se contente plus de nous assister – elle commence à nous remplacer, neurone après neurone. Selon des données récentes, la proportion de contenus générés artificiellement dans les premiers résultats de recherche a bondi de 47% depuis janvier. Un virage silencieux mais radical dans notre écosystème informationnel.

Pendant que nous contemplons, fascinés, les prouesses de ChatGPT qui rédige nos emails ou de Midjourney qui crée nos visuels, une question dérangeante émerge : sommes-nous en train de déléguer notre plus précieux atout – notre capacité à penser – avec la même désinvolture qu’un adolescent jetant ses chaussettes sales par terre ?

Dans ce billet d’humeur, je vous invite à une réflexion sans filtre sur cette étrange époque où des IA se draguent par CV interposés, où des experts dénoncent les dangers d’une technologie avec des présentations… générées par cette même technologie, et où nous glissons doucement vers notre reconversion en « animaux de compagnie numériques ».

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Dans un monde où nos smartphones nous comprennent mieux que nos proches, où nos assistants virtuels nous écoutent sans jamais bailler d’ennui, une nouvelle forme d’évasion est née.

Quand des applications nous promettent « une petite amie qui vous comprend parfaitement, sans les complications de la vie réelle » pour 200$ par mois, n’est-il pas temps de nous interroger sur ce que nous cherchons vraiment à fuir ?

De l’infidélité numérique aux câlins virtuels, explorons ensemble cette frontière troublante où nos créations deviennent nos créatures préférées… et où nous risquons de devenir machines à force d’interagir avec elles.

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