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💡 Et si les biais de l’IA n’étaient rien d’autre que les nôtres… amplifiés ?

Les algorithmes n’ont ni morale, ni intention. Mais ils apprennent de nous. De nos données. De nos décisions passées. Et parfois, sans que nous le voulions, ils héritent de nos préjugés les plus profonds.

Dans cet extrait, je vous invite à une plongée dans la cartographie de nos errances numériques : un voyage à travers ces biais invisibles qui sculptent, en silence, les décisions de nos machines… et influencent déjà nos vies. Recrutement, crédit, justice, santé : aucun domaine n’y échappe.

🔍 Qu’il s’agisse de biais historiques, de représentation ou d’automatisation aveugle, chaque distorsion algorithmique agit comme un miroir déformant de notre société. Ce n’est pas juste une question de code : c’est une affaire de conscience.

Et si, pour rendre nos IA plus justes, il fallait d’abord apprendre à mieux nous regarder nous-mêmes ?

CERISE & ADA

🔍 Il y a quelque temps, je parlais ici du danger de l’autophagie, ce moment où l’intelligence artificielle commence à se nourrir de ses propres contenus, recyclant indéfiniment les mêmes idées, appauvrissant la diversité du savoir.

👉 L’autophagie cognitive, quand l’humain se nourrit de contenus appauvris ! : https://www.linkedin.com/pulse/lautophagie-cognitive-quand-lhumain-se-nourrit-de-philippe-buschini-f5hze

et

👉 L’Autophagie, quand l’IA se nourrit d’elle-même : https://www.linkedin.com/pulse/lautophagie-quand-lia-se-nourrit-delle-m%C3%AAme-philippe-buschini-9fy7e

Mais il y a un autre risque, encore plus intime : celui de nous soulager de l’envie même de penser.

Imaginez un architecte du savoir. Chaque jour, il trace, questionne, relie les idées entre elles. Puis un jour, une machine lui propose les plans. Clairs, rapides, séduisants. Alors il ajuste. Il valide. Mais il ne doute plus.

L’IA ne nous attaque pas. Elle nous aide. Et c’est justement là que le glissement s’opère. Elle nous épargne l’effort, et cet effort, c’est parfois tout ce qui nous restait pour rester vraiment humains.

🧠 Et si le plus grand danger n’était pas dans l’outil… mais dans la combinaison de ces deux phénomènes ?

– Une IA qui tourne en boucle sur elle-même.
– Des humains qui n’ont plus le désir de produire autre chose.

👉 J’ai tenté d’explorer cette question dans un article de fond. Ni dystopique, ni enchanté. Juste lucide.

OPINION

Bienvenue dans l’ère du progrès **où même la tendresse devient un service automatisé.**

Après tout, pourquoi perdre du temps à appeler ses vieux parents quand un chatbot peut le faire à votre place, avec _votre_ voix, s’il vous plaît.
Plus besoin de supporter les anecdotes de 1954, ni cette voix qui tremble un peu trop. Pour **29,90 € par mois**, une IA simule l’affection pendant que vous simulez l’intérêt.

Et Mamie ?

T’inquiète, elle n’y voit que du feu. Elle raccroche toute attendrie, persuadée que c’était vous.

📞 _ »Allô Mamie ? C’est moi… enfin, c’est moi en version bêta, un peu de code, beaucoup d’indifférence. Vas-y, t’as 3 minutes 47 pour me parler de ta semaine à l’hospice. »_

Et si tu crois que j’exagère, lis jusqu’au bout. Spoiler : même Cupidon a été remplacé par un chatbot.

Effrayant ? Un peu.
Navrant ? Beaucoup.

BILLET D'HUMEUR

Imaginez un médecin dont chaque geste est enrichi et augmenté par l’intelligence artificielle, sans jamais perdre la chaleur humaine d’une consultation traditionnelle. C’est ce que promet le « phygital », cette fusion subtile entre le physique et le digital, qui peut redéfinir aujourd’hui la pratique médicale.

Mais comment cette alliance peut-elle réellement transformer votre relation avec votre médecin, améliorer les diagnostics, et même résoudre les défis des déserts médicaux ?

Découvrez comment le phygital ne remplace pas l’humain, mais lui rend toute sa place dans le soin moderne.

Une révolution discrète, où technologie et tradition s’harmonisent pour offrir une médecine plus personnalisée, plus accessible, et profondément humaine.

CERISE & ADA

Et si nous étions en train de devenir les zombies d’un savoir frelaté ?

Chaque jour, sans même nous en rendre compte, nous scrollons, cliquons, likons… et nourrissons notre esprit d’un brouet tiède d’informations recyclées, générées à la chaîne, vidées de leur moelle.

Ce n’est plus seulement l’IA qui tourne en rond dans sa propre soupe de contenus synthétiques : c’est nous. Notre cerveau, jadis curieux, agile, féru de complexité, se contente de miettes numériques, digérées pour nous par des machines.

Résultat ?

Une pensée appauvrie, standardisée, qui perd peu à peu sa capacité à distinguer le vrai du faux, le profond du superficiel.

OPINION