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Pendant que les enfants chinois de 6 ans apprennent à entraîner des modèles d’IA pour reconnaître les insectes de leur jardin, les petits Français du même âge découvrent… comment ouvrir un traitement de texte.

Ce décalage n’est pas un détail. C’est le symptôme d’un gouffre stratégique qui se creuse sous nos yeux.

D’un côté, la Chine déploie un plan d’une ambition saisissante : 12 années d’apprentissage progressif de l’IA pour transformer chaque citoyen en « natif numérique ». Résultat ? Elle produit déjà 50% des meilleurs chercheurs en IA mondiale contre 18% pour les États-Unis.

De l’autre, la France vient de trancher « pour de bon » après… 4 mois de consultation qui ont mobilisé 500 contributions. Sur 1,2 million de personnes dans l’Éducation nationale. Soit 0,04% de la communauté éducative.

Le verdict hexagonal ? L’IA sera autorisée à partir de la 4ème uniquement, avec une formation obligatoire de 30 minutes à 1h30 maximum pour maîtriser les « bases du prompting ». Entre deux rappels sur la consommation d’eau des serveurs.

Pendant que Pékin forme des cohortes entières d’enfants qui grandiront avec l’IA comme compagnon naturel, Paris organise des consultations et propose des micro-modules d’une heure et demie.

Dans 10 ans, devinez qui maîtrisera vraiment cette technologie qui redéfinit déjà les équilibres de puissance mondiaux ?

L’histoire nous jugera peut-être sur notre capacité à transformer une révolution technologique… en réforme administrative.

OPINION

« Cette IA écrit mieux que moi ! »

J’entends cette phrase au moins trois fois par semaine. Dans la bouche d’un directeur marketing ébloui par ChatGPT. D’une graphiste fascinée par Midjourney. D’un étudiant qui vient de découvrir qu’une machine peut résoudre ses exercices de maths en quelques secondes.

Et à chaque fois, je me dis : nous venons de franchir une ligne invisible.

Pas celle de la performance technique, ça, c’est juste de l’informatique qui fait ce qu’elle sait faire depuis toujours : calculer vite et bien. Non, nous venons de franchir la ligne de notre propre dévaluation. Celle où nous commençons à douter de nos capacités les plus humaines : penser, créer, décider.

En tant que mathématicien qui travaille quotidiennement avec l’IA, je vois se construire sous nos yeux trois grands récits mythologiques. Trois histoires séduisantes qui nous font progressivement abandonner quelque chose de précieux : notre autonomie intellectuelle.

Le problème n’est pas que l’IA soit trop performante. C’est que nous devenons trop crédules.

Dans les lignes qui suivent, je vous propose de décortiquer ensemble ces trois mythes qui redessinent silencieusement les frontières de notre humanité. Parce qu’avant de savoir ce que l’IA peut faire, il serait temps de se rappeler ce que nous, nous ne voulons pas perdre.

Prêt pour un petit exercice de lucidité collective ?

OPINION

💥 Et si la véritable révolution n’était pas celle des machines, mais celle de notre regard sur le travail ?

Chaque époque a ses peurs. Hier, les métiers à tisser. Aujourd’hui, l’intelligence artificielle. À chaque avancée, le même scénario : on redoute la disparition, on oublie la transformation.

Et pourtant…

📜 L’histoire nous murmure autre chose. Elle nous raconte comment, derrière chaque disparition apparente, s’est cachée une mue. Comment les métiers se sont métamorphosés. Comment l’humain a déplacé son talent, là où la machine ne pouvait aller.

Je vous invite à un voyage dans le temps et dans l’imaginaire. Un récit à deux voix, entre Ada (l’IA) et Cerise (17 ans), pour repenser ce que veut dire travailler, s’adapter, imaginer… dans un monde qui change.

Si vous croyez que l’IA tue l’emploi, lisez ceci.

Et si vous n’y croyez pas… lisez-le aussi.

CERISE & ADA

💬 Elle parle bien. Elle répond vite. Elle impressionne… Mais elle ne pense pas.

L’intelligence artificielle n’est pas ce que vous croyez. Pas une pensée, juste une prédiction. Pas un esprit, mais un écho statistique. Et si le vrai danger n’était pas l’IA elle-même, mais ce que nous cessons de faire parce qu’elle existe ?

🧠 L’IA ne nous vole pas notre intelligence. Elle nous soulage d’en faire usage. Et dans ce soulagement, une lente érosion commence… celle de notre capacité à douter, à chercher, à penser vraiment.

Cet article n’est pas un réquisitoire contre la technologie. C’est un plaidoyer pour la pensée. Une invitation à la lucidité. Et une alerte sur ce que nous risquons de perdre, sans même nous en rendre compte : notre liberté intérieure.

📖 Lisez, partagez, discutez. Ce n’est pas un texte sur l’IA. C’est un texte sur vous.

OPINION

🤖 Imaginez. C’est un matin ordinaire à Paris. Cerise, développeuse chevronnée, s’installe à son bureau… jusqu’à ce que son assistant IA, « Ada », commence à proposer des améliorations architecturales sophistiquées. Des suggestions si pertinentes qu’elles dépassent parfois son propre niveau d’expertise.

Cette scène, loin d’être fictive, soulève LA question qui hante notre époque : sommes-nous à l’aube d’une IA véritablement autonome ?

Je vous emmène dans les coulisses de cette révolution silencieuse. À travers l’histoire de Cerise et Ada, découvrez :

✨ Les capacités réelles (et surprenantes) des IA actuelles 🧠 Les obstacles techniques qui freinent encore leur autonomie 🔮 Les percées technologiques qui changent la donne 🤝 Comment se dessine une collaboration humain-IA inédite

Entre fiction pédagogique et réalité technique, cet article démêle le vrai du faux dans le débat sur l’autonomie de l’IA. Parce que comprendre ces enjeux, c’est se préparer à un futur où l’intelligence, humaine et artificielle, se réinvente sous nos yeux.

💡 « Ce n’est pas un jeu à somme nulle où l’un doit dominer l’autre, mais une danse complexe où chaque partenaire enrichit l’autre. »

CERISE & ADA