Étiquette : <span>ETHIQUE</span>

Dans un monde où nos smartphones nous comprennent mieux que nos proches, où nos assistants virtuels nous écoutent sans jamais bailler d’ennui, une nouvelle forme d’évasion est née.

Quand des applications nous promettent « une petite amie qui vous comprend parfaitement, sans les complications de la vie réelle » pour 200$ par mois, n’est-il pas temps de nous interroger sur ce que nous cherchons vraiment à fuir ?

De l’infidélité numérique aux câlins virtuels, explorons ensemble cette frontière troublante où nos créations deviennent nos créatures préférées… et où nous risquons de devenir machines à force d’interagir avec elles.

BILLET D'HUMEUR

Derrière chaque requête sur ChatGPT se cache une réalité que peu d’entre nous veulent affronter : une infrastructure titanesque qui dévore eau, électricité et métaux rares à un rythme effréné.

J’ai plongé dans les coulisses de cette révolution technologique et les chiffres sont vertigineux :

➡️ Une simple requête sur ChatGPT consomme 5 FOIS plus d’électricité qu’une recherche Google classique

➡️ D’ici 2030, l’IA pourrait générer 2,5 MILLIONS de tonnes de déchets électroniques par an

➡️ Un utilisateur intensif de ChatGPT génère près de 300g de CO2 annuellement – multiplié par des centaines de millions d’utilisateurs…

Mais au-delà des chiffres alarmants, j’explore dans cet article des pistes concrètes : modèles spécialisés, calcul distribué, innovation frugale… Car j’en suis convaincu : l’avenir de l’IA sera écologique, ou ne sera pas.

Cette technologie extraordinaire mérite mieux que notre aveuglement collectif. Elle mérite une réflexion profonde sur sa soutenabilité.

OPINION

Depuis l’aube de l’humanité, nous avons poursuivi le rêve prométhéen de créer à notre image. Des automates de Vaucanson aux calculateurs mécaniques de Pascal, cette quête a façonné notre civilisation. Mais jamais, jusqu’à présent, la frontière entre création humaine et génération artificielle n’avait été si délicatement estompée.

ChatGPT, Claude, Midjourney, DeepSeek, Perplexity … sont devenus les nouvelles divinités d’un panthéon technologique où la création semble affranchie de l’expertise humaine. Texte, image, mélodie : tout n’attend plus que notre désir, matérialisé en quelques clics, pour nous transformer en artiste d’un simple claquement de doigts, sans l’ombre d’une transaction.

OPINION

L’intelligence artificielle transforme profondément le domaine médical, offrant des diagnostics plus précis, une meilleure personnalisation des traitements et un soutien aux médecins surchargés. Mais cette avancée pose aussi des questions majeures : comment préserver la relation médecin-patient ? Qui est responsable en cas d’erreur ? Comment garantir la protection des données et l’impartialité des algorithmes ?

Dans mon dernier article, j’explore les promesses et les limites de l’IA en santé. Entre espoir technologique et nécessité éthique, un équilibre doit être trouvé pour que ces outils restent au service de l’humain.

🤖🩺 L’IA doit-elle être un simple assistant ou risque-t-elle de redéfinir notre rapport aux soins ?
Vos avis m’intéressent !

OPINION

Un tiers des Français vivent dans des déserts médicaux. L’espérance de vie d’un ouvrier reste inférieure de sept ans à celle d’un cadre. Notre système de santé, autrefois un modèle, est à bout de souffle. Mais si l’IA et le Big Data pouvaient changer la donne ?

Loin d’un fantasme de remplacement des médecins, ces technologies offrent des solutions concrètes :
✅ Optimiser les flux hospitaliers : moins de temps d’attente, plus de temps pour soigner.
✅ Améliorer l’accès aux soins : diagnostic assisté, suivi à distance, soutien aux soignants isolés.
✅ Prédire et prévenir : identification précoce des risques de maladies, traitements personnalisés.
✅ Accélérer la recherche : nouveaux médicaments développés en un temps record.

Mais une question demeure : comment intégrer ces innovations sans perdre l’essence du soin ? L’IA doit être un allié, pas un substitut. Elle ne remplacera jamais l’intuition et l’empathie des soignants.

L’éthique et la transparence sont nos boussoles. Si nous les respectons, nous avons une opportunité unique de bâtir une médecine plus juste, plus accessible et profondément humaine.

CERISE & ADA