
Depuis toujours, une idée me guide : la technologie n’a de sens que si elle éclaire notre liberté, jamais si elle l’éclipse. Elle doit nous aider à penser, pas penser à notre place. Être un levier d’émancipation, pas un outil de dépendance.
Mathématicien et passionné de philosophie, j’explore depuis plus de trente ans le lien intime entre connaissance, conscience et responsabilité. Pour moi, la science n’est pas un domaine séparé de la réflexion humaine, mais une manière de questionner le monde avec rigueur et profondeur.
Dans les années 80, adolescent curieux, je construisais mon premier ordinateur, un Sinclair ZX-80. Puis vinrent le Commodore 64, l’Amiga 1000, l’Apple II, le Macintosh 128… Ces ordinateurs furent mes premiers compagnons de curiosité, ceux qui m’ont initié à la logique et au sens du détail. Mais ce sont les mathématiques qui ont véritablement façonné ma manière d’explorer le monde, m’apprenant à penser avec rigueur tout en acceptant le doute comme moteur de la connaissance.
Titulaire d’un double doctorat en mathématiques et en intelligence artificielle, je conçois aujourd’hui des systèmes puissants, mais profondément humains, notamment dans le domaine médical. Car je reste animé par une conviction forte : l’IA doit être ouverte, éthique, respectueuse de la vie privée et contribuer à notre souveraineté numérique. Pas un mirage technologique, mais un outil au service du bien commun.
En tant qu’auteur, je m’attache à tenter de rendre intelligibles les enjeux de la technologie et de l’intelligence artificielle sans renoncer à la complexité du réel. Ma réflexion, nourrie de philosophie, voit dans la technologie un miroir de l’humain : un outil pour penser plus juste, non pour penser à notre place.
Et parce que comprendre, c’est aussi partager, j’écris une chronique libre « L’IA dans tous ses états ! » publiée sur ce blog, où j’interroge ce qui change dans nos vies, dans nos têtes et dans nos métiers. J’y questionne la place que l’humain occupe dans cette transformation numérique, et celle qu’il abandonne trop souvent, par ignorance ou par paresse, aux machines qu’il a lui-même créées.
Je suis convaincu que la véritable révolution ne peut pas naître des machines, mais de la conscience que nous mettrons à les utiliser. Tout dépendra de notre capacité à rester présents, à ne pas déléguer notre jugement. Les outils ne sont jamais neutres : ils reflètent notre manière d’habiter le monde. Ce n’est pas la technologie qui menace l’humain, mais l’oubli de ce qui fait de nous des êtres libres, pensants et responsables.
📎 Pour en savoir plus sur moi rendez-vous sur LinkedIn : Philippe Buschini.
Mes livres
- L’IA va créer des emplois, à contre-courant des idées reçues (2026)
- Je parle Internet dans le texte (1998)
- Personal Branding, le moi-perso-je comme marque (2009)
- Les Gardiens de la Connaissance – Tome 1 (2025)
- Les Gardiens de la Connaissance – Tome 2 (2025)
- Transition IA : s’armer pour affronter les défis (2025)
- L’IA expliquée simplement (2025)
- Les Gardiens de la Connaissance – Tome 3 (2026)
- Les Black Business Models (2026)